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La toile Saint-Antoine de padoue retrouvant sa place au sein de la collégiale
sous les yeux de Sylvie Bouchaud, Adjointe à la Culture

Dans le cadre de sa politique de mise en valeur du patrimoine, et pour conforter l’offre touristique, la Commune de Villefranche a récemment procédé à la restauration de plusieurs toiles classées au titre des monuments historiques : La toile « Saint Antoine de Padoue » (XVIIe), visible à la collégiale, « l’Annonciation » (XVIIIe) et « la Sainte-Famille » (XVIIIe), que l’on peut admirer au sein de la Chartreuse.

Des opérations qui ont bénéficié d’un fort soutien financier des partenaires institutionnels (75 % du montant des travaux) : l’État à hauteur de 30 %, le Département de l’Aveyron à hauteur de 25 % et la Région Occitanie pour 20 % des travaux.

Concernant la collégiale la restauration de cette toile s’inscrit dans un programme global pluri-annuel, qui a déjà vu plusieurs tableaux retrouver une seconde jeunesse. Sur cette œuvre, « Saint-Antoine de Padoue », il était constaté plusieurs déchirures et lacunes, dues à une fragilité de la toile. La tension insuffisante de la toile entraînait des déformations préjudiciables pour l’adhésion des pigments sur la toile. Par ailleurs le système de fixation de la toile sur le châssis était insuffisant.

La restauration a ainsi consisté à un nettoyage de la couche picturale, une greffe de toile, un masticage des lacune et des réintégrations colorées. Le cadre a également fait l’objet d’un traitement structurel et esthétique.

D’un montant de 8 030 €, la campagne, placée sous maîtrise d’ouvrage de la commune, a bénéficié de l’aide de : l’État (2 409€), Département de l’Aveyron (2 007€), Région (1 606 €).

Concernant le tableau « L’Annonciation », la restauration a consisté à un nettoyage de la couche picturale, une greffe de toile, un masticage des lacune et des réintégrations colorées. L’état du châssis où était cloué la toile n’étant plus utilisable un châssis neuf a dû être conçu pour assurer une meilleure tensions et conservation de la toile.

D’un montant de 8 320 €, la campagne, placée sous maîtrise d’ouvrage de la commune, a bénéficié de l’aide de : l’État (2 496€), Département de l’Aveyron (2 080€), Région (1 664 €)

Concernant la « La Sainte-Famille », le restaurateur a dû réaplanir la toile qui était déformée par manque de tension. Elle a en outre été nettoyée. Des opérations de consolidation de la fixation de la couche picturale ont dû être opérées. Un châssis neuf est venu remplacer l’ancien, trop endommagé. Des lacunes ont été traitées et des réintégrations ont permis de retrouver toute la qualité du travail de l’artiste peintre resté anonyme faute de signature et d’archives indiquant son identité.

Après la rénovation du jubé et la restauration des stalles des convers, la restauration des deux toiles de l’annonciation et de la saint Famille, qui ont repris place sur le jubé de la chapelle conventuelle, vient parachever un long et nécessaire cycle de restauration. Le mobilier de l’entrée de la chapelle conventuelle retrouve ainsi tout son éclat tel qu’un visiteur du XVIIIe siècle pouvait en profiter.

Ces restaurations ont été confiées à l’Atelier Sandrine Cailhol, spécialisé dans ce type de travaux.

D’un montant de 4 687€, la campagne, placée sous maîtrise d’ouvrage de la commune, a bénéficié de l’aide de : l’État (1 406€), Département de l’Aveyron (1 171€), Région (937€)

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