En 2020, Villefranche s’est dotée d’une nouvelle identité visuelle.

Le blason de la ville transparaît dans le nouveau logo, qui véhicule la fierté d’être Villefranchois par l’histoire de la cité, mais aussi par la volonté de mettre en avant des éléments qui sont au cœur du projet de la municipalité, comme le pont vieux et la rivière, les racines occitanes et le patrimoine de la ville, éléments forts de notre attractivité.

Ce logo a été revu, corrigé et modernisé par Dorian Cayla, étudiant en arts graphiques, pour bien montrer que la mise en avant de nos racines n’est pas signe de passéisme, bien au contraire.

Comment a été pensé le nouveau logo de Villefranche ?

Le choix a été fait de déstructurer le blason pour l’intégrer dans un cadre qui rappelle le plan urbanistique de cœur de ville.

C’est cette forme qui relie tous les éléments, à l’image de la bastide où toutes les rues mènent à des carrefours de manière géométrique.

Le traitement graphique ramène à la notion de construction, traduisant la volonté de faire évoluer la ville, comme elle l’a toujours fait dans son histoire, de l’amener vers de nouvelles perspectives qui répondent aux défis et aux attentes d’aujourd’hui.

L’histoire du blason de Villefranche.

Dès ses plus lointaines origines, la ville dut posséder son sigillum ou sceau avec ses armes pour authentifier les actes officiels émanant de l’autorité consulaire.

Les éléments constituant le blason, dont l’origine remonte au Moyen-Age, révèlent une succession d’événements majeurs témoignant de l’essor de la ville durant cette période.

Certains annalistes locaux relatent que Raymond IV, dit Raymond de Saint-Gilles, Comte de Toulouse et de Rouergue aurait accordé, au XIème siècle, le privilège de porter ses propres armoiries : “de gueules à la croix de Toulouse clechée, vuidée et pommettée de douze pièces d’or”.

En 1252, Alphonse de Poitiers, frère du roi Saint-Louis, fonde la bastide et prévoit la construction d’un pont à 3 arches et 2 tours d’accès pour enjamber la rivière Aveyron. Après l’achèvement de cet ouvrage, vers 1321, l’emblème de la ville évolue, vers 1340, et figure “un pont à 3 arcades d’argent accosté de deux tours carrées et crénelées de 5 pièces chacune, maçonnées de sable le tout planté dans des eaux d’argent aussi ondées d’azur”.

Lire aussi notre article sur le pont des Consuls.

Plus tard, la ville obtient le privilège particulier et l’honneur d’adjoindre à ses armes le chef de France qui était “d’azur semé de fleurs de lys d’or sans nombre”.

En 1442, le roi Charles VI réduisit à trois le nombre de fleurs de lys.

Depuis 1697, les armes de Villefranche-de-Rouergue sont ainsi enregistrées au grand armorial de France : “de gueules au pont de trois arcades d’argent, crénelé de cinq pièces, accosté de deux tours carrées, de même ouvertes et crénelées aussi de trois pièces chacune, le tout maçonné de sable, planté dans des eaux d’argent, ondées d’azur et surmonté de la croix de Toulouse d’or, au chef de France”.

Blason sur manuscrit du XVIIème siècle

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