Après plusieurs mois de travaux, la première « voie verte » de Villefranche est aujourd’hui livrée. Une étape qui marque la fin d’un chantier, mais surtout le début d’une politique globale résolument tournée vers les mobilités douces.
Un peu plus d’un kilomètre de bande et piste cyclables (1 250 mètres exactement), ainsi qu’un cheminement piétonnier, ont été réalisés. Au-delà d’un confort nouveau et d’un vrai plus en matière de sécurité (y compris la nuit) apportée aux piétons et cyclistes fréquentant cette portion de l’avenue de Toulouse, ce kilomètre inaugural constitue le premier maillon d’un réseau de mobilités douces que les élus veulent développer dans une logique environnementale.
Le lancement d’une politique tournée vers les déplacements doux
« Chaque coup de pédale, chaque tour de roue, c’est un peu de notre planète sauvegardée ». Forte de cette philosophie mise en avant par le Premier adjoint au Maire, Jean-Claude Carrié (par ailleurs en charge des questions de voirie et mobilités), la municipalité veut donner les moyens aux citoyens de modifier les comportements liés aux modes de déplacement.
Et pour cela, elle est attachée à mettre en place les conditions qui incitent à trouver des alternatives à la voiture. A l’exemple de la mise en service très prochaine du réseau de transport urbain Bastibus, la création de cette voie verte tend vers cet objectif. Avec tous les bienfaits que cela induit : diminution du bruit et de la pollution, circulation apaisée, amélioration du cadre de vie, action positive sur la santé…
Dans cette logique incitative, cette première « voie verte » a ainsi été aménagée sur un axe stratégique particulièrement fréquenté, à la jonction de plusieurs quartiers de la ville et à proximité immédiate d’équipements commerciaux et sportifs. Cette réalisation répondant à de réels besoins et aux usages de la population.
Un éclairage solaire totalement autonome
La réalisation doit aussi avoir valeur d’exemple. Notamment par rapport aux choix d’aménagement faits au bénéfice de l’environnement. L’éclairage public qui jalonne la piste cyclable comporte ainsi 21 candélabres solaires totalement autonomes sur le plan énergétique, tout en restant très performants. Là aussi une pierre ajoutée à l’édifice environnemental, la ville étant par ailleurs engagée dans une démarche de transition énergétique (à l’exemple des panneaux solaires qui seront très prochainement installés sur le toit du gymnase en partenariat avec Enercoa).
Située sur un secteur dénivelé, cette nouvelle réalisation démontre par ailleurs que la topographie de notre ville ne doit pas être un obstacle à la création de cheminements verts et sécurisés, comme le défend Jean-Claude Carrié, citant Nelson Mandela : « Cela semble toujours impossible, jusqu’à ce qu’on le fasse ».
Aujourd’hui, cette « voie verte » est faite. Et cela a été rendu possible grâce à l’action coordonnée de plusieurs acteurs autour des élus municipaux.
Une démarche partenariale et un projet conçu en interne
Le projet a tout d’abord fait l’objet d’une concertation avec les membres de la commission d’accessibilité et associations de cyclistes.
Il a ensuite été entièrement imaginé et développé en interne par les techniciens municipaux.
Puis il a été confié à des entreprises au savoir-faire reconnu sur les lots qui leur ont été attribués : terrassement et assainissement par Eurovia, couche de roulement et signalisation par spie Batignoles/Grégory, éclairage public par Eiffage Energies Systèmes. Le coordinateur SPS étant Coordination Bassin Dourdou.
D’un montant global de 224 364 € HT, l’opération a bénéficié du soutien de l’État (62 430€) et de Ouest Aveyron Communauté (18 082€), la Région Occitanie ayant également été sollicitée.