La venue de la famille royale à Villefranche, exceptionnelle, oblige la ville à déployer ses plus beaux atours. Des réceptions associant les élites civiles et religieuses sont organisées par les édiles, qui doivent déployer pour l’occasion des moyens d’accueil considérables.
En 1442, le roi Charles VII et son état-major font leur entrée dans la bastide. Le souverain, à cette occasion, finance l’achat de vitraux historiés destinés à orner les verrières du chœur de la collégiale Notre-Dame.
L’année suivante, en 1443, l’épouse du Roi fait une entrée solennelle dans la ville. Le repas qui lui est servi par les consuls, carême oblige, se compose de poissons, dont l’achat a coûté 13 livres et 12 sols, une somme fort conséquente.
En 1463, le roi Louis XI, de passage à Villefranche, se voit offrir un beau chien de chasse avec son gilet.
La présence du roi, de la reine, de l’état-major et d’une armée dans la ville pose inévitablement des problèmes protocolaires et logistiques. Les consuls doivent offrir aux époux royaux et à leur suite des présents de choix et un hébergement digne de leur rang.
Il leur faut également participer à leur sécurité et au ravitaillement de l’importante troupe armée qui les accompagne : luminaire (torches ou flambeaux), repas (vin) et couchage des soldats, approvisionnement et soin des chevaux (de grandes quantités d’avoine et de foin sont fournies), transport des marchandises, police, nettoyage des places et des rues, évacuation des ordures, etc.
Pays d’art et d’histoire des Bastides du Rouergue
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