La commune de Villefranche-de-Rouergue est un formidable réservoir de biodiversité.
Avec ses collines, ses bois, ses forêts, ses vallées et ses nombreux cours d’eau, ses jardins et ses zones humides, le territoire de notre commune abrite des centaines d’espèces rares, parfois menacées à l’échelle nationale. La vie sauvage y est riche, et s’épanouit en bonne harmonie avec l’Homme.
C’est cet équilibre précieux et fragile qu’il convient de protéger et de renforcer.
La mairie de Villefranche agit pour la biodiversité.
La mairie de Villefranche-de-Rouergue agit au quotidien pour la biodiversité :
- végétalisation des places et des espaces publics,
- valorisation des berges,
- plantation d’arbres mellifères,
- lutte contre les rejets directs dans les cours d’eau,
- mise en avant des plus beaux jardins de particuliers (opération “Rendez-vous aux jardins” en partenariat avec l’Association des Bastides du Rouergue),
- soutien aux circuits courts et à l’agriculture responsable,
- partenariat avec la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) : installation de nichoirs et abris, suivi et protection des différentes espèces végétales et animales. La LPO organise régulièrement des campagnes de comptage et de sensibilisation auprès du public villefranchois (randonnées par exemple),
- partenariat avec le groupement apicole de l’Aveyron pour l’entretien et le suivi du rucher municipal.
La mairie de Villefranche agit aussi au niveau de la Communauté de communes, notamment pour la définition d’un projet de territoire prenant en compte la problématique de la biodiversité.
Des herbes folles sur les trottoirs et dans les cimetières ?
Conformément à la loi, la municipalité de Villefranche a cessé tout désherbage chimique à compter du 1er janvier 2017 : c’est le “Zéro Phyto”. La chimie a été remplacée par le désherbage thermique, manuel, ou tout simplement par la tonte.
Certes, depuis l’instauration du Zéro Phyto, les herbes folles sont plus nombreuses qu’auparavant au bord des trottoirs et dans certains lieux publics comme les cimetières, notamment en au printemps.
En soi, cela est bon signe pour la biodiversité. Une certaine tolérance est donc demandée aux habitants dans l’attente de l’intervention du service paysagisme.
Appel est aussi fait à la collaboration citoyenne, chacun étant invité à entretenir la voie publique devant chez lui, comme la loi l’exige.
Devenez vous-aussi un acteur de la biodiversité.
En France, la population des insectes, des oiseaux et des petits mammifères s’est réduite de moitié en l’espace de quelques décennies, notamment à cause de l’urbanisation et de l’agriculture intensive. Pourtant, chacun peut agir efficacement pour inverser la tendance.
Vous pouvez devenir vous-aussi un acteur de la biodiversité, notamment par les produits que vous consommez, et aussi par la manière dont vous entretenez votre jardin.
Bien sûr, il est nécessaire de maîtriser la végétation chez soi, mais il ne faut pas oublier un maillon essentiel de la biodiversité : les insectes. Or ces derniers n’apprécient pas trop les espaces “impeccables”.
Voici quelques conseils pour une gestion écologique et éco-responsable de votre jardin :
- renoncez à tout produit chimique,
- laissez des espaces de pelouse non-tondue, agrémentés de fleurs,
- ne tondez pas votre pelouse trop souvent ni trop court : elle résistera mieux à la chaleur et abritera plus d’insectes,
- variez les espèces d’arbustes et de plantes en privilégiant les mellifères (buddleia, sauge, fenouil, lavande, thym, romarin, bourrache, santoline…),
- évitez de planter des haies mono-espèce,
- évitez de tailler vos haies entre le 15 mars et le 31 juillet (période de nidification),
- collez des autocollants anticollision d’oiseaux sur vos vitres,
- ne désherbez pas trop souvent,
- n’arrachez pas systématiquement les orties ou les pissenlits,
- installez des nichoirs à oiseaux et à chauve-souris,
- installez des abris à insectes (tas de bois, tuiles, hôtel à insectes…),
- n’utilisez pas de produits chimiques à l’intérieur de votre habitation pour chasser les insectes. Utilisez plutôt des méthodes douces et non polluantes, ou supprimez les éléments qui peuvent attirer les insectes.
Protéger la biodiversité, c’est aussi réduire les activités qui génèrent du bruit, du passage et des nuisances pour les animaux.
Précisions concernant les déchets du jardin.
Il est interdit de brûler les déchets verts dans son jardin (amende : 450 €).
En effet, brûler des feuilles, des herbes ou des branches est extrêmement toxique. Brûler 50 kg de végétaux émet autant de particules fines qu’un trajet de 14 000 km en voiture ! Cela peut aussi créer des troubles de voisinage et des risques d’incendie.
Alternatives :
- utilisez vos déchets en paillage pour maintenir l’humidité au sol et limiter la pousse des mauvaises herbes,
- valorisez vos déchets en compost en les laissant se décomposer naturellement dans un coin de votre jardin, avant de les réutiliser pour enrichir votre terre. Ajoutez-y vos épluchures, marc de café, fruits abîmés, légumes avariés et cendres, vous obtiendrez un terreau de première qualité.
Les déchets verts sont bourrés d’azote, excellents pour la croissance des plantes !
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