Villefranche-de-Rouergue est une ville qui aime les animaux, tous les animaux. Pour preuve, la nomination en 2020 d’un conseiller-délégué à la condition animale, une première.
La politique de la municipalité concerne les animaux de compagnie, mais aussi les animaux semi-sauvages (chats des rues, pigeons), les animaux sauvages et enfin des animaux dits “nuisibles”.
Les animaux de compagnie.
Nombreux sont les Villefranchois qui possèdent un animal de compagnie. Si dans la plupart des cas la cohabitation se passe bien, il arrive que des nuisances surviennent.
A ce titre, la municipalité rappelle certaines règles essentielles :
- les chiens doivent être tenus en laisse dans la rue,
- les déjections canines doivent être systématiquement ramassées. Le nombre de distributeurs de sacs à crottes a été augmenté ces derniers mois. A noter que les policiers municipaux sont chargés d’aborder tous les propriétaires de chiens afin de s’assurer qu’ils ont sur eux des sacs à crottes,
- les propriétaires de chiens doivent veiller à respecter la quiétude du voisinage en limitant les aboiements,
- tous les animaux de compagnie doivent être identifiés (tatoués ou pucés),
- la divagation des chats est tolérée sous réserve qu’ils soient identifiés et stérilisés.
Enfin, la mairie a pour projet d’aménager deux cani parcs (aires de jeux pour chiens) proches du centre-ville afin que les propriétaires puissent faire courir et jouer leur animal. Une éducatrice canine bénévole interviendra ponctuellement.
La lutte contre la maltraitance et les abandons.
La municipalité de Villefranche travaille en étroite collaboration avec la SPA pour lutter contre la négligence, la maltraitance et l’abandon, des comportements qui peuvent être sanctionnés de 2 ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende.
A Villefranche, des animaux sont parfois retrouvés abandonnés sur la voie publique. La police municipale met tout en oeuvre pour retrouver les auteurs de ces infractions. A noter que la SPA dépose plainte systématiquement.
La SPA est présente à Villefranche par l’intermédiaire d’un réseau de bénévoles rattachés au refuge de Millau en attendant l’ouverture du refuge de Villefranche (voir plus bas).
La stérilisation des chats des rues.
Villefranche comporte une population de chats des rues, dits “chats libres”.
Face à l’augmentation du nombre de chats errants, la municipalité agit en collaboration avec l’association Libres Chats en Bastide, les vétérinaires de la ville ainsi que la fondation 30 Millions d’Amis pour des campagnes de stérilisation.
Les chats sont capturés sans douleur, stérilisés et relâchés sur site. Des soins peuvent être apportés.
Si vous constatez une prolifération de chats près de chez vous, n’attendez pas ! Contactez l’association Libres Chats en Bastide.
L’association a aussi besoin de bénévoles et de soutien financier : n’hésitez pas à apporter votre aide !
D’autre part, rappelons qu’il est de la responsabilité de chaque citoyen de faire stériliser son chat.
Contact :
Libres Chats en Bastide
libreschatsenbastide {at} gmail.com
07 68 09 33 04
La fourrière municipale.
Gérée par la police municipale, la fourrière municipale accueille les chiens trouvés sur la voie publique.
Selon la loi, le délai de fourrière est de 8 jours ouvrés, laps de temps durant lequel le propriétaire peut récupérer son animal. Si le propriétaire se présente, il aura à régler l’amende pour divagation ainsi que les frais de capture et de garde.
Les chiens non réclamés dans les 8 jours ouvrés sont pris en charge par la SPA en vue d’être adoptés.
Pour rappel, l’identification des animaux de compagnie est OBLIGATOIRE, qu’il s’agisse de chiens ou de chats.
Si vous avez perdu votre chien, contactez la police municipale ; consultez aussi le groupe Facebook Pet Alert.
Le futur refuge pour animaux.
La municipalité de Villefranche a pour ambition de créer un refuge pour animaux en partenariat avec la SPA.
Le refuge comportera plusieurs chatteries, un espace pour les chats libres. Il accueillera aussi des chevaux et des nouveaux animaux de compagnie (furets, rats, cochons d’inde…).
L’objectif est enfin de pouvoir accueillir les animaux de ferme maltraités, avec un volet pédagogique.
Trois salariés et plus de 10 bénévoles seront recrutés pour faire vivre ce refuge.
Pour ce projet important, la participation financière du public sera sollicitée. Ouverture fin 2024.
Le rucher municipal.
Voir notre page dédiée aux abeilles et au rucher de Villefranche-de-Rouergue.
Les pigeons.
Villefranche-de-Rouergue comporte une importante colonie de pigeons, des volatiles qui se sentent très à l’aise dans notre ville, puisqu’ils y trouvent un habitat confortable et de la nourriture en abondance dans la campagne alentour.
Les pigeons se multiplient en particulier du fait d’hivers de plus en plus doux : en effet, ces oiseaux se reproduisent à partir d’une température de 6°C.
Malheureusement, les pigeons causent de nombreuses nuisances, et il est important de réguler leur nombre.
C’est la raison pour laquelle la municipalité a lancé une grande politique de lutte contre la prolifération de ces volatiles.
Pourquoi réguler les pigeons ?
Pour la propreté de nos rues, mais aussi parce que les pigeons véhiculent 7 maladies transmissibles à l’homme, dont certaines très graves.
Par ailleurs, un risque important existe avec la grippe aviaire, une maladie qui, si elle devenait transmissible à l’Homme, déclencherait immédiatement une nouvelle pandémie.
Trois pigeonniers municipaux pour réguler la population des pigeons.
En 2021, la municipalité a créé trois pigeonniers municipaux, le but étant d’offrir aux pigeons un lieu privilégié afin de les attirer et contrôler les éclosions.
- Le premier pigeonnier est situé dans le parc du théâtre de verdure, il comporte 300 alvéoles pour 600 pigeons.
- Le second est situé dans le clocher de la Collégiale, il comporte 150 alvéoles pour 300 pigeons.
- Le troisième est situé dans la tour de l’hôtel Saint-Rémy (ancien laboratoire rue Prestat), il comporte 300 alvéoles pour 600 pigeons.
Chaque semaine, une partie des œufs sont secoués ou “claqués” pour empêcher les naissances.
Les pigeons sont bagués en bleu. Ils sont soignés et comptés.
La mise en place de ces trois pigeonniers fait aussi l’objet d’un volet pédagogique à destination de la population et des écoliers.
Enfin, ces pigeonniers ont un rappel du temps où les riches Villefranchois disposaient de leur propre pigeonnier en centre-ville.
Rendez votre habitation hermétique aux pigeons !
Les pigeonniers donneront des résultats à moyen et long terme.
D’ici là, la municipalité déploie le second volet de sa stratégie pigeons, un volet qui concerne les habitants eux-mêmes.
En effet, chaque propriétaire est légalement responsable de l’état et de la propreté de son bâtiment : tous les endroits où les pigeons sont susceptibles de nicher (greniers, débords de toits, avancées, abris…) doivent être nettoyés, fermés ou grillagés.
Les services de la mairie sensibilisent les propriétaires concernés, qui devront prendre des mesures rapides.
Propriétaires, n’attendez pas de recevoir une lettre de mise en demeure ! Prenez les devants, clôturez vos ouvertures et protégez vos avant-toits.
Si vous êtes en bastide, sachez aussi que vous pouvez obtenir gratuitement des pics anti-pigeons et du grillage auprès des services de la mairie (Hôtel de ville, rez-de-chaussée).
Locataires, n’hésitez pas à signaler à votre propriétaire la présence de pigeons dans les combles et greniers. Chacun doit se sentir responsable et concerné.
Les animaux dits “nuisibles”.
Les rats.
Les rats sont présents à Villefranche comme dans toutes les villes. Des campagnes de dératisation sont effectuées régulièrement par la mairie dans les installations souterraines publiques.
Rappelons qu’il est de la responsabilité de chaque propriétaire de lutter contre la présence des rats chez lui, notamment en supprimant toute source de nourriture et en installant des pièges à rats.
Les cafards et blattes asiatiques.
De même, la municipalité mène des campagnes de lutte contre les cafards et les blattes asiatiques dans certains quartiers de la ville.
Là encore, il est de la responsabilité des habitants de lutter contre la présence de ces insectes chez soi, notamment en supprimant les sources de nourriture, en nettoyant et désencombrant régulièrement les surfaces, ou en installant des pièges.
La municipalité se réserve le droit d’enclencher des procédures de lutte contre l’insalubrité (cela relève des pouvoirs de police du maire). Si vous avez connaissance d’une situation d’insalubrité près de chez vous, vous devez le signaler à la mairie !
Contact :
Service Urbanisme
05 65 65 22 62
urbanisme {at} villefranchederouergue.fr
Les étourneaux.
L’été, des colonies d’étourneaux cherchent refuge dans les arbres de la ville, ce qui cause d’importantes nuisances (bruit, déjections, pollution olfactive).
Face à ce phénomène, la municipalité a renoncé à l’effarouchement, trop brutal et coûteux, préférant l’élagage partiel des arbres. En effet, les étourneaux préfèrent les arbres bien “fournis”.
Le moustique tigre.
Le moustique-tigre, en plein essor à Villefranche-de-Rouergue, est un véritable fléau.
Il pont ses oeuf dans les eaux stagnantes.
Son rayon d’action est de 150 à 200 mètres seulement, ce qui veut dire que si vous en êtes victime, c’est qu’il vient de chez vous ou de chez vos voisins !
Il suffit de laisser un récipient d’eau dehors durant 6 jours pour voir des larves de moustique apparaître.
Pourquoi lutter contre le moustique-tigre ?
Le moustique-tigre cause des nuisances très importantes : il pique les humains mais aussi les animaux domestiques et sauvages.
Le moustique peut transmettre des maladies, dont certaines pourraient se révéler mortelles à l’avenir.
Comment lutter contre le moustique-tigre ?
Faites la chasse aux eaux stagnantes dans votre jardin : assiettes de pots de fleurs, arrosoirs, fûts de récupération des eaux de pluie, gouttières obstruées, vieux pneus, piscines non entretenues, etc.
Encouragez votre entourage et vos voisins à faire de même !
La question des cirques avec animaux sauvages.
Depuis 2020, Villefranche n’accueille plus de cirques avec animaux sauvages.